bonne lecture
« Tu t’es regardé dans un miroir ? » Voilà souvent une expression que l’on entend souvent mais qui n’est pas dite dans un but positif. Mais que savons nous de l’histoire du miroir en fait ?
Alors pour moi tout d’abord et pour vous bien sur, j’ai dimanche après midi, à la piscine de Puteaux en extérieur, décidé de faire mes petites recherches sur le sujet. Je vous communique que quelques regards car je risquerais de faire un post bien trop long.
Il faut savoir que la signification des miroirs par-delà leur fonction propre, provient de l’ancienne croyance selon laquelle l’image et son modèle sont liés par une correspondance « magique ». Les miroirs peuvent, par conséquent, retenir l’âme ou la force vitale de l’homme qui s’y réfléchit.
En exemple :
On recommande dans les coutumes populaires (peut être un peu moins ce jour) de recouvrir les miroirs à la mort d’une personne pour ne point retenir son âme dans la chambre mortuaire et lui permettre de passer dans l’Au-delà.
Il est dit, d’autre part que les démons et les êtres surnaturels n’ont pas de reflet, tandis que les incarnations diaboliques ne peuvent supporter leur propre image et meurent lorsqu’il leur arrive de se regarder. C’est pourquoi les miroirs sont également des amulettes qui protègent des êtres et des forces sataniques (oups, attention à vous).
A l’origine, cette conception était rattachée à la surface de l’eau qui servait aussi de moyen de divination, car elle semblait mettre en évidence une sorte d’anti-monde.
Le miroir de Galadriel, la reine des Elfes, dans le seigneur des anneaux de Tolkien où apparaissent « des choses non demandées, souvent plus étranges et plus profitables que celles que nous désirons contempler. A l’opposé, nous trouvons Athéna, qui se regarde dans l’eau en train de jouer la flûte qu’elle vient d’inventer. Elle est effrayée par le spectacle de cette femme aux joues déformées par le souffle. Déesse de la civilisation, elle rejette alors l’instrument de la nature primitive, cet anti-monde qu’elle veut dompter.
Dans l’antiquité, on se servait couramment de miroirs polis de bronze et d’argent. Les miroirs étrustes en forme de disque sont célèbres pour leur décoration gravée et leur envers à thèmes religieux (voir les travaux d’Hercule, voir Héraclès »
Au Mexique, il existait des miroirs d’obsidienne (verre poli d’origine volcanique) ; le nom du dieu aztèque Tezcatlipoca signifie « le miroir fumant ».
Dans la tradition shinto, il est l’attribut de la déesse du Soleil Amaterasu. Un miroir sacré appartenant au trésor impérial, tabou par définition. Il porte le nom de : Yatano-kagami. Il est conservé dans le sanctuaire d’Ise où il est protégé des simples mortels. Il porterait l’équivalent de l’inscription hébraïque de la révélation divine : « Je suis Celui qui suis. »
Dans l’iconographie occidentale, sa signification est double. D’une part, on le représente dans les mains des sirènes qui mènent les hommes à leur perte ; il est également l’attribut de Luxuria (la luxure, la vanité). Il symbolise d’autre part les vertus de la connaissance de soi, Véritas (la vérité) et Prudentia (la prudence).
marylena