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SUJET : les peres dans la mythologie....

les peres dans la mythologie.... il y a 16 ans 4 mois #51494

  • marylena
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bonsoir et bonne lecture


Les pères dans la mythologie

Dans la mythologie, les relations entre pères et fils semblent tenir davantage du jeu de pouvoir que de l’amour familial. Et la légende d’Œdipe et de son père a donné son nom à l’un des fameux complexes décrits par le fondateur de la psychanalyse, Sigmund Freud. Rien de bien paisible…


Le père est le chef

          Dans l’Antiquité, le pater familias dispose, à l’égal d’un roi, du droit de vie et de mort sur l’ensemble des membres de la famille. Les jeunes accouchées lui présentent d’ailleurs leurs nouveau-nés : les enfants ne sont gardés que s’ils lui semblent suffisamment beaux, sains et solides.

          Ainsi Œdipe, avec son pied déformé, se trouve-t-il rejeté par son père et abandonné (on disait alors exposé). Recueilli par le roi et la reine de Corinthe, qui l’élèvent comme leur fils, il s’enfuit de Corinthe, par amour pour ceux qu’il prend pour ses parents, lorsqu’un oracle lu apprend qu’il tuerait son père et épouserait sa mère.

          Lors d’une rixe sur son chemin, il tue Laios (son vrai père) et, à l’issue de nombreuses mésaventures, épouse Jocaste, reine de Thèbes et veuve de Laios, sans savoir qu’elle est sa mère. Tout ceci se terminera fort mal, y compris pour la génération suivante…


Quand le père a peur de son fils

          Dans la mythologie, en règle générale, un père est présenté comme un roi. Et un roi a toujours peur d’être détrôné. Y compris par son fils.

          Même le roi des dieux, Zeus, n’échappe pas à cette sourde crainte. Il n’hésite pas à avaler son épouse Métis, comme le ferait le dernier des ogres, pour échapper à une prédiction lui annonçant que le fils de Métis le détrônerait. En fait, Métis attendait une fille, Athéna, qui va sortir tout armée et casquée de la tête de son père.

          Une crainte fondée pour Ouranos (le ciel), auquel Gaia (la terre) a donné un fils, Cronos, car Cronos détrône son père. Pour éviter d’être à son tour écarté du pouvoir par ses propres fils, il les dévore un par un dès leur naissance. Seul Zeus en réchappe, sa mère l’ayant remplacé, au creux des langes, par une grosse pierre que Cronos gobe sans sourciller. Devenu adulte, Zeus s’emparera

Quand le père aime son fils mais pas la mère...

          Selon la plupart des récits, le fameux dieu de la médecine, Esculape (Asclépios), serait le fils du bel Apollon et d’une princesse thessalienne, Coronis. Mais celle-ci, pourtant enceinte de lui, préfère un mortel, Ischys. Elle signe ainsi son arrêt de mort. Mais, avant que Coronis ne brûle sur un bûcher conformément à la tradition, Apollon arrache de son corps le petit Esculape sur le point de naître.

          Zeus retire aussi du corps de Sémélè, qu’il a tuée de sa foudre, le fils qu’elle attendait de lui et le sauve en lui laissant poursuivre sa gestation dans sa cuisse : Dionysos (Bacchus) sort ainsi véritablement « de la cuisse de Jupiter ».


Quand pères et fils s'entretuent...

          Quand la mère tue le père, vengé par le fils…

          Roi d’Argos et de Mycènes, chef suprême des armées achéennes, Agamemnon épouse contre sa volonté Clytemnestre, dont il avait tué l’époux. Elle organisera avec son amant Égisthe le meurtre d’Agamemnon. Sept ans plus tard, les enfants d’Agamemnon, Oreste et Électre, vengeront leur père en tuant Clytemnestre. Cette famille, dite des Atrides, est l’une des grandes familles maudites de la mythologie.

          Quand le père sacrifie ses enfants…

          Pour sortir sain et sauf d’une terrible tempête en haute mer au retour du siège de Troie, Idoménée promet à Poséidon de lui sacrifier la première personne qu’il apercevra en rentrant chez lui en Crête. Ce sera son fils…

          De la même façon, Agamemnon accepte d’offrir en sacrifice à la déesse Artémis sa fille Iphigénie pour que la flotte grecque puisse prendre le large sous des vents favorables.


Et l'amour paternel ?

          C’est à Troie que les légendes grecques et romaines semblent situer les plus beaux exemples de l’amour paternel : celui du roi Priam pour son fils Hector, dont il demandera en pleurs et en vain la dépouille à Achille avant de l’obtenir par le paiement d’une rançon considérable ; celui d’Hector pour son fils Astyanax ; celui aussi du héros troyen Énée, qui échappe à la mise à sac de la ville et sauve son père en le portant sur son dos. Il parviendra jusqu’aux côtes siciliennes et sera à l’origine de la civilisation romaine, elle-même aux fondements de la nôtre.

          Espérons que nous ayons tous reçu ainsi l’amour paternel en héritage


marylena
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